L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, jeudi 16 février, unerésolution sur la Syrie, non contraignante, à l’initiative de la Ligue arabe.
C’était une occasion de vérifier qui sont les derniers amis de Bachar Al-Assad, le despote syrien, dont la répression sanglante a fait 6 000 morts depuis un an.
En Amérique latine, le boucher de Damas compte toujours avec l’appui indéfectible de Cuba, du Venezuela, du Nicaragua, de l’Equateur et de la Bolivie. Bref, les pays de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA), financée par les pétrodollars vénézuéliens.
Le Brésil, qui avait fait de l’obstruction contre une résolution sur la Syrie au Conseil de sécurité de l’ONU en 2011, a voté pour en Assemblée générale. Brasilia préfère désormais suivre la Ligue arabe sur ce dossier, plutôt que de continuer à s’aligner sur la Russie et la Chine.
Outre ces deux puissances au stalinisme mal dégrossi et la Syrie elle-même, le dernier quarteron de soutiens de Bachar Al-Assad comprend encore l’Iran, la Biélorussie, la Corée du Nord et le Zimbabwe.
La résolution de l’Assemblée générale de l’ONU a été approuvée par 137 pays. Outre les 12 qui ont voté contre, 17 pays se sont abstenus.