A memoria das coisas passadas - Paulo Roberto de Almeida, La Lettre, magazine litteraire
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A memoria das coisas passadas - Paulo Roberto de Almeida, La Lettre, magazine litteraire


A memória das coisas passadas

Paulo Roberto de Almeida

            Recebi o aviso sobre o conteúdo do número mais recente de La Lettre, magazine-litteraire, que começa com uma evocação de Marguerite Duras, assim apresentada:

Du Roi de Serendip aux mille marquis:
Dans Ah ! Ernesto, son unique oeuvre pour la jeunesse - et qui vient d'être réédité -, Marguerite Duras fait dire à un petit garçon : « Je ne retournerai plus à l'école, parce qu'à l'école on m'apprend des choses que je ne sais pas. »

Isso me lembra inteiramente minha primeira infância, antes ainda de começar o curso primário, onde se ingressava aos sete anos, para aprender a ler.
Ora, eu já frequentava desde vários anos uma biblioteca infantil, onde, mesmo sem saber ler, eu consultava revistas e livros, fazia jogos (damas, etc.) e assistia filmes, aquelas comédias da Atlântida, com Oscarito e Grande Otelo, e filmes de Zorro, Tarzan, Três Patetas e coisas do gênero. Ou seja, já tinha um grande respeito pelos livros, mesmo sem poder lê-los.
Pois quando minha mãe me anunciou que iria me levar para o Grupo Escolar Aristides de Castro, onde eu deveria começar o primeiro ano do primário, já com sete anos completos, eu me recusei a ir. Duas, três vezes ela insistia para sairmos de casa e caminhar até a escola e eu me recusava, teimosamente.
Até que veio a pergunta, inevitável:
“Mas você não quer ir para a escola por que ?”
E eu, de maneira nitidamente envergonhada, confessei:
“Eu não posso ir para a escola, eu não sei ler...”

Alívio geral, fui arrastado para a escola, aprendi a ler rapidamente, e nunca mais parei, ao que parece...

«Les hommes éveillés n'ont qu'un monde, mais les hommes endormis ont chacun leur monde.»
Héraclite


Éditorial
 Du roi de Serendip aux mille marquis
Dans Ah ! Ernesto, son unique oeuvre pour la jeunesse - et qui vient d'être réédité -, Marguerite
Duras fait dire à un petit garçon : « Je ne retournerai plus à l'école, parce qu'à l'école on m'apprend
des choses que je ne sais pas. »





 Paulo Roberto de Almeida 
Hartford, 25 de janeiro de 2014.

http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/540/du-roi-serendip-aux-mille-marquis-23-01-2014-119658
Du roi de Serendip aux mille marquis
Éditorial - 23/01/2014 par Laurent Nunez dans Mensuel n°540 à la page 3 (719 mots)
Dans Ah ! Ernesto, son unique oeuvre pour la jeunesse - et qui vient d'être réédité -, Marguerite Duras fait dire à un petit garçon : « Je ne retournerai plus à l'école, parce qu'à l'école on m'apprend des choses que je ne sais pas. »
Cette évidence peut faire sourire ; elle n'a pourtant rien d'évident. Il est toujours étrange de découvrir ce dont on ne soupçonnait pas même l'existence. C'est ce qu'on appelle la sérendipité, qu'un essai concis et ambitieux permet aujourd'hui de mieux cerner. Le mot est fameux depuis Internet et ses liens hypertextes, mais Sylvie Catellin, dans Sérendipité, Du conte au concept, nous en révèle la genèse et le bel historique. C'est en 1754 qu'un écrivain anglais, Horace Walpole, inventa le mot - serendipity - pour désigner la faculté de « découvrir, par hasard et sagacité, des choses que l'on ne cherchait pas ». Lui-même n'avait pas inventé, à proprement parler, ce concept : l'idée lui en était venue grâce à la traduction libre d'un recueil de vieux contes orientaux - mais publiés à Venise en 1557 : La Pérégrination des trois jeunes fils du roi de Serendip. C'est de ce conte, où trois frères décrivent un animal sans l'avoir jamais vu, qu'est né ce mot magique - ce « mot-mana », aurait dit Barthes - qui à lui seul explique le succès de Google et de Wikipedia. Trouver ce qu'on ne cherchait pas ! Apprendre ce qu'on n'était pas même désireux de savoir ! Mais Sylvie Catellin est comme Ernesto : elle se méfie des facilités de la connaissance. Son essai dégonfle le mot comme une baudruche, en même temps qu'il le redore. Relisant Voltaire, Balzac, ou Freud, s'interrogeant sur les découvertes de Poincaré ou de Fleming - qui semble découvrir par hasard la pénicilline -, elle déconstruit le fantasme d'une découverte qui s'offre à l'homme sans que ce dernier ait rien demandé. Non, on ne trouve jamais ce qu'on ne cherche pas - et les scientifiques comme les rats de bibliothèque vous le diront. Internet considéré comme un vaste trésor des Lumières, et accessible à tous, demeure une utopie des marchands d'Internet. Parce qu'on n'y trouve que ce qu'on est apte à trouver ; et cette aptitude « sherlock-holmésienne » s'acquiert, à l'école et par les livres. Souvenez-vous de Pascal : « Tu ne me chercherais pas, si tu ne m'avais trouvé. »
Que cherche-t-on, d'ailleurs, quand on lit le marquis de Sade ? Le frisson d'un interdit ? La philosophie d'un libertin ? Voilà que paraît en poche un vaste choix de ses lettres, qui se lisent comme un roman quoiqu'on se croie au théâtre. Sade y apparaît sous mille facettes. (On s'étonne ensuite de n'avoir aucun portrait de lui !) Le voici repenti devant son oncle : « Je me levais tous les matins pour chercher le plaisir ; cette idée me faisait tout oublier. Je me croyais heureux dès que je croyais l'avoir trouvé, mais ce prétendu bonheur s'évanouissait aussitôt que mes désirs, ne me laissait que des regrets. » Le voilà menaçant devant sa maîtresse : « La petite histoire de la c[haudepisse] doit t'engager un peu à me ménager. Je t'avoue que je ne la cacherais pas à mon rival, et ce ne serait pas la dernière confidence que je lui ferais. » Le voici philosophe pour sa femme : « Ma façon de penser, dites-vous, ne peut être approuvée. Et que m'importe ? Bien fou est celui qui adopte une façon de penser pour les autres. » Le voilà ordurier devant son valet : « Visage de chiendent barbouillé de jus de mûre, échalas de la vigne de Noé, arête du dos de la baleine de Jonas, vieille allumette de briquet de bordel, chandelle rance de vingt-quatre à la livre [...]. » Mais Sade ne jure pas comme un charretier - plutôt comme un homme qui se croit toujours sur scène. Le théâtre - la théâtralité - fut sa véritable obsession. À l'asile de Charenton, il avait créé une petite troupe composée de malades mentaux. Le Tout-Paris se pressait à ce qui lui semblait un grotesque festival. Oh Sade, qui donc étais-tu pour vouloir jouer tous les rôles, et pour avouer à ton avocat : « [...] moi qui duperais le bon Dieu si je l'entreprenais » ? Non, non, la question ne nous intéresse plus - puisque tes masques infiniment variés révèlent un même plaisir de lecture. [email protected] 



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